Les Comores, c’est trois îles : la Grande Comore, Mohéli et Anjouan, avec leurs capitales respectives en «i» : Moroni, Fomboni, Ouani. Le tourisme y est clairsemé. En 2004 (20/11>30/11), Anjouan faisait alors sécession, avec son «dictateur» Mohammed Bacar. Mais les Comores, ce n’est pas le MoyenOrient ; aux Comores, comme souvent en Afrique, on rigole et on palabre. Les palabres, les Comores connaissent. Les hommes se parent pour aller à la
mosquée. La confection des Kuf brodés de fls d’or prennent des mois aux femmes assignées à cette tâche. Ces coiffes permettront à ceux qui ont été à la Mecque d’être reconnus et de pérorer ; c’est à qui aura la plus belle.
La Grande Comore se dessine autour de son volcan. La mer y est superbe de transparence dans ses baies rocheuses, son sable fn, ses ciels lumineux. Ses villages de pierre anciennes respirent l’éternité… Oui mais… les ordures traînent à tous vents. La mer renvoie des tonnes de déchets plastiques. Ce n’est le soucis de personne. Il n’y a pas de travail, donc logiquement personne ne travaille.Il ne se passe pas grand chose aux Comores. Les îles sont parsemées de maisons sans toitures, des chicors inutiles fnancés sans perspective par les Comoriens expatriés. Iles presque inutiles et pourtant uniques… et si belles.